Du baiser du matin
Jusqu'à celui du soir
C'est vrai que les journées se ressemblent
Mais qu'il est doux, ce sourire,
Qui silencieusement veut dire
On est bien ensemble
Moi, j'trouve ça joli, la routine
Si c'est une tendre routine
Au fil des saisons
D'étés en hivers
C'est vrai que les années se ressemblent
Mais tout l'art des amoureux
Mon vieux, c'est d'savoir faire rimer
Sagesse avec fesses
Moi, j'trouve ça joli, la routine
Si c'est une tendre routine
Du baiser du premier jour
A celui du dernier
C'est vrai que toute la vie se ressemble
Et tant mieux si, au dernier jour,
On peut de dire qu'on est toujours
Aussi bien ensemble
Moi, j'trouve ça joli, la routine
Si c'est une tendre routine
Si j'ose dire, quésaco ?
Bonjour! Vous trouverez ici les textes de chansons dont j'ai également écrit les musiques (ici, chaîne YouTube). Si elles vous inspirent, n'hésitez pas à vous manifester, Si j'ose dire est potentiellement un projet collectif. A bientôt peut-être! Laurent
mardi 1 décembre 2015
lundi 26 octobre 2015
Je vais mon chemin
Au fil des jours
Qu'il fasse beau ou pas
Au fil des nuits
Le cœur au bon endroit
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Ce n'est certes qu'un sentier
Mais je sais que c'est par là
Et si le vent est mauvais
Y'a des choses plus graves que ça
Au fil des jours
Qu'il fasse chaud ou froid
Au fil des nuits
Le cœur tout contre toi
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Sans savoir où ça m'emmène
Ce qui m'attend à l'arrivée
De bourgeons en chrysanthèmes
L'important, c'est de cheminer
Au fil des jours
Chacun sa fortune
Au fil des nuits
Au clair de la lune
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Je suis ma route
Je vais mon chemin
La vie passe comme un rêve
La vie passe et ne repasse pas
Et, quand l'existence s'achève,
Vaut mieux être content de soi
Qu'il fasse beau ou pas
Au fil des nuits
Le cœur au bon endroit
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Ce n'est certes qu'un sentier
Mais je sais que c'est par là
Et si le vent est mauvais
Y'a des choses plus graves que ça
Au fil des jours
Qu'il fasse chaud ou froid
Au fil des nuits
Le cœur tout contre toi
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Sans savoir où ça m'emmène
Ce qui m'attend à l'arrivée
De bourgeons en chrysanthèmes
L'important, c'est de cheminer
Au fil des jours
Chacun sa fortune
Au fil des nuits
Au clair de la lune
Je suis ma route
Je vais mon chemin
Je suis ma route
Je vais mon chemin
La vie passe comme un rêve
La vie passe et ne repasse pas
Et, quand l'existence s'achève,
Vaut mieux être content de soi
jeudi 15 octobre 2015
Petite forme
Y'a un chien qui m'a bouffé l'cerveau
L'a tout croqué, ne restent que les os
Y'a un chien qui m'a croqué l'cerveau
Comme un salaud
Comment j'vais faire pour rigoler tantôt?
Y'a une araignée qu'a fait sa toile
Sur mon plafond et j'vois plus les étoiles
Y'a une araignée qu'a fait sa toile
C'est pas normal
Comment j'vais maint'nant pour mettre les voiles?
C'est comme ça
C'est comme ci
C'est comme ci comme ça
Tu t'laisses aller
Faut te secouer
Faut t'motiver
Mais j'ai pas envie
Y'a un crabe qui me r'garde d'un drôle d'air
L'air de s'dire, çui-là, je vais me l'faire
Y'a un crabe qui me r'garde d'un drôle d'air
D'un air sévère
T'arrêtes, sinon moi j'vais l'dire à ma mère
Y'a comme une chanson qui tourne pas rond
Y'a bien les mots et tout mais y'a pas l'son
Y'a comme une chanson qui tourne pas rond
C'est un peu con
Comment j'vais faire pour gagner l'Eurovision?
C'est comme ça
C'est comme ci
C'est comme ci comme ça
Tu t'laisses aller
Faut te secouer
Faut t'motiver
On est lundi
Ca devrait être interdit
L'a tout croqué, ne restent que les os
Y'a un chien qui m'a croqué l'cerveau
Comme un salaud
Comment j'vais faire pour rigoler tantôt?
Y'a une araignée qu'a fait sa toile
Sur mon plafond et j'vois plus les étoiles
Y'a une araignée qu'a fait sa toile
C'est pas normal
Comment j'vais maint'nant pour mettre les voiles?
C'est comme ça
C'est comme ci
C'est comme ci comme ça
Tu t'laisses aller
Faut te secouer
Faut t'motiver
Mais j'ai pas envie
Y'a un crabe qui me r'garde d'un drôle d'air
L'air de s'dire, çui-là, je vais me l'faire
Y'a un crabe qui me r'garde d'un drôle d'air
D'un air sévère
T'arrêtes, sinon moi j'vais l'dire à ma mère
Y'a comme une chanson qui tourne pas rond
Y'a bien les mots et tout mais y'a pas l'son
Y'a comme une chanson qui tourne pas rond
C'est un peu con
Comment j'vais faire pour gagner l'Eurovision?
C'est comme ça
C'est comme ci
C'est comme ci comme ça
Tu t'laisses aller
Faut te secouer
Faut t'motiver
On est lundi
Ca devrait être interdit
jeudi 17 septembre 2015
Sans maquillage
Sans maquillage
Qui suis-je?
Devant la glace
C'est qui cette fille?
Sans maquillage
Qui suis-je?
On m'donne quel âge?
J'ai le vertige
J'ai le vertige
Je joue mon rôle
C'est parfois drôle
Tous ces pauvres types
Comme ils s'excitent
Regard de biche
Battement de cils
Vas-y bibiche
C'est si facile
C'est si facile
Sans maquillage
Qui suis-je?
Devant la glace
C'est qui cette fille?
Sans maquillage
Qui suis-je?
On m'donne quel âge?
J'ai le vertige
J'ai le vertige
Je fais le job
J'enlève ma robe
J'leur montre tout
Jusqu'au dégoût
J'ai de belles fesses
De jolis seins
Et pour certains
J'suis une déesse
J'suis une déesse
Sans maquillage
Qui suis-je?
Devant la glace
C'est qui cette fille?
Sans maquillage
Qui suis-je?
On m'donne quel âge
J'ai le vertige
J'ai le vertige
Qui suis-je?
Devant la glace
C'est qui cette fille?
Sans maquillage
Qui suis-je?
On m'donne quel âge?
J'ai le vertige
J'ai le vertige
Je joue mon rôle
C'est parfois drôle
Tous ces pauvres types
Comme ils s'excitent
Regard de biche
Battement de cils
Vas-y bibiche
C'est si facile
C'est si facile
Sans maquillage
Qui suis-je?
Devant la glace
C'est qui cette fille?
Sans maquillage
Qui suis-je?
On m'donne quel âge?
J'ai le vertige
J'ai le vertige
Je fais le job
J'enlève ma robe
J'leur montre tout
Jusqu'au dégoût
J'ai de belles fesses
De jolis seins
Et pour certains
J'suis une déesse
J'suis une déesse
Sans maquillage
Qui suis-je?
Devant la glace
C'est qui cette fille?
Sans maquillage
Qui suis-je?
On m'donne quel âge
J'ai le vertige
J'ai le vertige
lundi 7 septembre 2015
Le mépris
ça n'se dit pas
mais ça s'entend
le mépris
ça n'se voit pas
ça va de soi
le mépris
ça se respire
ça se transpire
le mépris
c'est tout collant
c'est tout gluant
en dedans
ça se répète
c'est tellement bête
le mépris
et puis ça dure
drôle de torture
le mépris
c'est entrainant
tellement grisant
le mépris
ça se répand
ça se propage
comme la rage
on s'habitue
mais ça nous tue
le mépris
face contre terre
on se laisse faire
le mépris
abasourdis
mal à la vie
le mépris
faudra du temps
pour se r'lever
des années
mais ça s'entend
le mépris
ça n'se voit pas
ça va de soi
le mépris
ça se respire
ça se transpire
le mépris
c'est tout collant
c'est tout gluant
en dedans
ça se répète
c'est tellement bête
le mépris
et puis ça dure
drôle de torture
le mépris
c'est entrainant
tellement grisant
le mépris
ça se répand
ça se propage
comme la rage
on s'habitue
mais ça nous tue
le mépris
face contre terre
on se laisse faire
le mépris
abasourdis
mal à la vie
le mépris
faudra du temps
pour se r'lever
des années
lundi 31 août 2015
Ces deux-là
Ils marchent main dans la main
Depuis de longues années
Ils arpentent les mêmes chemins
Sans jamais se lasser
Ils se connaissent par cœur ou presque
Ils n'ont plus de secrets
Leur vie est une fresque
Une longue épopée
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là se sont trouvés
Is ont les mêmes rires
Ils ont les mêmes rides
Ils ont les mêmes souvenirs
Ils ont les mêmes fluides
Ils ont les mêmes blessures
Ils ont les mêmes larmes
Ils ont les mêmes fêlures
Ils ont les mêmes alarmes
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là se sont trouvés
Ils se comprennent, ils se soutiennent,
Surtout ils se complètent
Chacun sa place sur le tandem
Et la tendresse avec
Et je crois que l'grand barbu
Ferait bien de comprendre
Qu'à l'heure du dernier salut
Faut prendre les deux ensemble
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là, faut pas les séparer
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là se sont trouvés
Depuis de longues années
Ils arpentent les mêmes chemins
Sans jamais se lasser
Ils se connaissent par cœur ou presque
Ils n'ont plus de secrets
Leur vie est une fresque
Une longue épopée
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là se sont trouvés
Is ont les mêmes rires
Ils ont les mêmes rides
Ils ont les mêmes souvenirs
Ils ont les mêmes fluides
Ils ont les mêmes blessures
Ils ont les mêmes larmes
Ils ont les mêmes fêlures
Ils ont les mêmes alarmes
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là se sont trouvés
Ils se comprennent, ils se soutiennent,
Surtout ils se complètent
Chacun sa place sur le tandem
Et la tendresse avec
Et je crois que l'grand barbu
Ferait bien de comprendre
Qu'à l'heure du dernier salut
Faut prendre les deux ensemble
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là, faut pas les séparer
Ces deux-là ont eu du bol
Ces deux-là se sont trouvés
mercredi 19 août 2015
Jamais tranquille
On rêve d'une place au paradis
Sous le soleil exactement
On rêve d'une vie sans soucis
Sans risques et sans emmerdements
On rêve le jour, on rêve la nuit,
On rêve toujours énormément
Mais, de miracles en insomnies,
La paix ne dure qu'un court instant
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais peinard
Y'a que la mort qui soit docile
Et même ça, c'est encore à voir
On ne sera jamais tranquille
On rêve d'une vie comme dans la pub
Pas besoin d'imagination
On rêve d'une vie en majuscules
Sans bien sur débourser un rond
On s'verrait bien sur la croisette
Comment t'es carrément trop belle
Mais derrière les photos d'la fête
Tu peux être sur qu'y'a les poubelles
On ne sera jamais tranquille
Oublie un peu tes rêves
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
On n'y est pas si mal
Oublie un peu tes rêves
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
L'idéal, ça fait mal
On rêve d'une vie où rien n'accroche
D'une vie enfin où tout est clair
Mais une rafale de doubles-croches
Nous remet vite les pieds sur terre
On rêve d'une vie sans anicroches
Mais ça n'existe pas, mon(a)cher(e)
Et comme dit le sage philosophe
Le bonheur, c'est d'avoir souffert
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais peinard
Y'a que la mort qui soit docile
Et même ça, c'est encore à voir
On ne sera jamais tranquille
Oublie un peu tes rêves
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
On n'y est pas si mal
Reviens un peu sur terre
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
L'idéal, ça fait mal
Sous le soleil exactement
On rêve d'une vie sans soucis
Sans risques et sans emmerdements
On rêve le jour, on rêve la nuit,
On rêve toujours énormément
Mais, de miracles en insomnies,
La paix ne dure qu'un court instant
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais peinard
Y'a que la mort qui soit docile
Et même ça, c'est encore à voir
On ne sera jamais tranquille
On rêve d'une vie comme dans la pub
Pas besoin d'imagination
On rêve d'une vie en majuscules
Sans bien sur débourser un rond
On s'verrait bien sur la croisette
Comment t'es carrément trop belle
Mais derrière les photos d'la fête
Tu peux être sur qu'y'a les poubelles
On ne sera jamais tranquille
Oublie un peu tes rêves
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
On n'y est pas si mal
Oublie un peu tes rêves
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
L'idéal, ça fait mal
On rêve d'une vie où rien n'accroche
D'une vie enfin où tout est clair
Mais une rafale de doubles-croches
Nous remet vite les pieds sur terre
On rêve d'une vie sans anicroches
Mais ça n'existe pas, mon(a)cher(e)
Et comme dit le sage philosophe
Le bonheur, c'est d'avoir souffert
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais tranquille
On ne sera jamais peinard
Y'a que la mort qui soit docile
Et même ça, c'est encore à voir
On ne sera jamais tranquille
Oublie un peu tes rêves
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
On n'y est pas si mal
Reviens un peu sur terre
Ce sont autant de pièges
Reviens un peu sur terre
L'idéal, ça fait mal
jeudi 6 août 2015
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
S'amusent beaucoup à nous faire peur la nuit
Ils ont des chaines et ils se cachent dans les rideaux
Pour nous faire sursauter quand on va faire pipi
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Dansent la salsa quand on est endormis
Mais quand nous prend l'envie de jouer les héros
Ils se proposent pour partager nos insomnies
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Jouent à cache-cache avec nos réflexions
Et quand on a tout compris, comme un robot,
Ils nous rappellent qu'il faut faire quand même attention
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Sont de braves types quand on les connaît mieux
Et bien souvent, à l'heure de l'apéro,
Ils s'invitent à not' table avec un petit creux
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Sont même parfois comme qui dirait pompettes
Et s'il leur prend l'envie de jouer du couteau
Renvoyez-les alors direction oubliettes
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Ont le lendemain un p'tit peu mal aux ch'veux
Et au moment de publier leur édito
Ils se sentent quand même un peu beaucoup honteux
Mais les fantômes qui se promènent qui se promènent dans nos cerveaux
Peuvent arguer d'une enfance difficile
Pleine de drames, de sang et de bourreaux,
Puisque l'existence est quand même un peu débile
S'amusent beaucoup à nous faire peur la nuit
Ils ont des chaines et ils se cachent dans les rideaux
Pour nous faire sursauter quand on va faire pipi
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Dansent la salsa quand on est endormis
Mais quand nous prend l'envie de jouer les héros
Ils se proposent pour partager nos insomnies
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Jouent à cache-cache avec nos réflexions
Et quand on a tout compris, comme un robot,
Ils nous rappellent qu'il faut faire quand même attention
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Sont de braves types quand on les connaît mieux
Et bien souvent, à l'heure de l'apéro,
Ils s'invitent à not' table avec un petit creux
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Sont même parfois comme qui dirait pompettes
Et s'il leur prend l'envie de jouer du couteau
Renvoyez-les alors direction oubliettes
Les fantômes qui se promènent dans nos cerveaux
Ont le lendemain un p'tit peu mal aux ch'veux
Et au moment de publier leur édito
Ils se sentent quand même un peu beaucoup honteux
Mais les fantômes qui se promènent qui se promènent dans nos cerveaux
Peuvent arguer d'une enfance difficile
Pleine de drames, de sang et de bourreaux,
Puisque l'existence est quand même un peu débile
lundi 13 juillet 2015
Du monde au balcon
Du haut de mon balcon
Je regarde les gens passer
Je sais pas quoi faire
Je sais même pas quoi penser
Tiens, une idée
T'effeuiller
T'effleurer
Te goûter
Te déguster
Te faire frémir
Te faire languir
Te faire souffrir
Et même pire
Du haut de mon balcon
Les gens sont tout petits
Oh les drôles de petite bêtes
On dirait des fourmis
Tiens, une idée
T'effeuiller
T'effleurer
Te goûter
Te déguster
Te faire frémir
Te faire languir
Te faire souffrir
Et même pire
Du haut de mon balcon
Ben, je ne vois plus personne
On est passés dans le salon
Et tant pis si l'téléphone sonne
On est occupés
A s'effeuiller
A s'effleurer
A se goûter
A s'déguster
A s'faire frémir
A s'faire languir
A s'faire souffrir
Et même pire
Je regarde les gens passer
Je sais pas quoi faire
Je sais même pas quoi penser
Tiens, une idée
T'effeuiller
T'effleurer
Te goûter
Te déguster
Te faire frémir
Te faire languir
Te faire souffrir
Et même pire
Du haut de mon balcon
Les gens sont tout petits
Oh les drôles de petite bêtes
On dirait des fourmis
Tiens, une idée
T'effeuiller
T'effleurer
Te goûter
Te déguster
Te faire frémir
Te faire languir
Te faire souffrir
Et même pire
Du haut de mon balcon
Ben, je ne vois plus personne
On est passés dans le salon
Et tant pis si l'téléphone sonne
On est occupés
A s'effeuiller
A s'effleurer
A se goûter
A s'déguster
A s'faire frémir
A s'faire languir
A s'faire souffrir
Et même pire
mercredi 1 juillet 2015
Migrants
Pauvres gens, pauvres migrants,
Entassés dans une barque fragile au gré des vents
Vous avez tout laissé là-bas
Vous êtes partis avec juste la vie sous l'bras
Ca vaut pas cher
Mais ça pèse lourd
Pauvres gens, pauvres migrants,
Familles entières ballotées par les événements
Vous espérez, en touchant terre,
Etre à l'abri de la violence, de la misère
Voire même heureux
Pourquoi pas heureux
Pauvres gens, pauvres migrants,
On vous plaint beaucoup bien sur assurément
Mais n'espérez pas de miracles
En Europe, y'a aussi des flics et des matraques
Rien de neuf sous le soleil
Les charmes du confort
Sont plus forts
Que les larmes des malheureux
Entassés dans une barque fragile au gré des vents
Vous avez tout laissé là-bas
Vous êtes partis avec juste la vie sous l'bras
Ca vaut pas cher
Mais ça pèse lourd
Pauvres gens, pauvres migrants,
Familles entières ballotées par les événements
Vous espérez, en touchant terre,
Etre à l'abri de la violence, de la misère
Voire même heureux
Pourquoi pas heureux
Pauvres gens, pauvres migrants,
On vous plaint beaucoup bien sur assurément
Mais n'espérez pas de miracles
En Europe, y'a aussi des flics et des matraques
Rien de neuf sous le soleil
Les charmes du confort
Sont plus forts
Que les larmes des malheureux
dimanche 17 mai 2015
Les trains qu'arrivent à l'heure
Les trains qu'arrivent à l'heure ne font pas parler d'eux
Ils vont leur p'tit train-train et semblent tout bêtement heureux
Heureux
En tous cas
Pas malheureux
C'est déjà ça
Mon vieux
Mon vieux
Les trains qu'arrivent à l'heure se moquent du temps qu'il fait
Ils restent sur leurs rails et continuent à avancer
Les trains qu'arrivent à l'heure ne se posent pas d'questions
Ils roulent leur bosse peinards jusqu'à la prochaine station
Les trains qu'arrivent à l'heure, quand un jour c'est fini,
Se rangent des wagons et vont s'allonger dans leur lit
Heureux
En tous cas
Pas malheureux
C'est déjà ça
Mon vieux
Mon vieux
Mon vieux
Ils vont leur p'tit train-train et semblent tout bêtement heureux
Heureux
En tous cas
Pas malheureux
C'est déjà ça
Mon vieux
Mon vieux
Les trains qu'arrivent à l'heure se moquent du temps qu'il fait
Ils restent sur leurs rails et continuent à avancer
Les trains qu'arrivent à l'heure ne se posent pas d'questions
Ils roulent leur bosse peinards jusqu'à la prochaine station
Les trains qu'arrivent à l'heure, quand un jour c'est fini,
Se rangent des wagons et vont s'allonger dans leur lit
Heureux
En tous cas
Pas malheureux
C'est déjà ça
Mon vieux
Mon vieux
Mon vieux
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